Le diabète de type II est la forme la plus courante de diabète. Il apparaît habituellement vers l’âge de 40 ans. À ce moment, les cellules deviennent incapables d’utiliser convenablement l’insuline. Dans les premiers temps de la maladie, les personnes souffrant de diabète de type II produiront plus d’insuline qu’une personne normale. Cependant, les récepteurs situés à la surface des cellules ne s’ouvriront pas afin de permettre le passage du glucose. Cette situation provoque au fil du temps la détérioration des cellules du pancréas, responsable de la production d’insuline.
Le mode de vie nord-américain en est souvent la principale cause. Les mauvaises habitudes alimentaires, l’augmentation de l’obésité et de l’embonpoint, le manque d’activité physique et le tabagisme sont en lien direct avec la progression du diabète de type II. Les effets nocifs d’un taux d’insuline élevé sont nombreux et lourds de conséquences. L’hypertension artérielle, l’inflammation des artères, le taux de triglycéride élevé, l’augmentation du mauvais cholestérol (LDL) ainsi qu’un gain de poids incontrôlé représentent quelques exemples des conséquences du diabète de type II.
Une alimentation équilibrée, un poids santé, le tout accompagné d’exercices physiques quotidiens sont les premières recommandations à suivre afin de trouver un taux d’insuline normal. Consommer de 30 à 50 grammes de fibres par jour peut vous aider à équilibrer votre glycémie, les fibres possédant la propriété de ralentir l’absorption du sucre. Pensez aux fruits et légumes riches en fibres, mais également aux céréales entières telles que l’avoine
et l’orge.
Certains suppléments peuvent aussi être suggérés afin de régulariser le diabète. Le chrome est un oligo-élément essentiel. Il accroit la capacité de l’insuline à se lier aux cellules et augmente l’action et l’efficacité de cette dernière. Afin d’obtenir une baisse du taux de glucose, consommez 1000 μg
de chrome par jour. Les feuilles de myrtille, consommées en capsules ou en tisane, régulent le taux de glucose sanguin. Le vanadium, minéral peu connu, permet lui aussi d’améliorer de façon notable la sensibilité à l’insuline. L’acide alphalipoïque aide également à prévenir les neuropathies, une complication pouvant apparaître chez les personnes atteintes de diabète de type II.